VOL DE PENTE PLANEUR 6

VIGILANCE, CONCENTRATION, FATIGUE, REACTIVITE



Un sport à part entière
Les bonnes pompes, les grosses « dégueulantes », les vitesses de transition élevées, les décisions qu’il faut prendre sans cesse, la proximité du sol, la quantité importante de planeurs, le froid, le chaud, le manque d’oxygène… sont autant d’éléments qui font que le vol à voile en montagne est une activité consommatrice d’énergie. S’il n’est guère plus exigeant en énergie musculaire qu’en plaine, le vol en montagne exige du pilote une vigilance et une concentration accrues.
Le droit à l’erreur est souvent minime, un relâchement d’attention le long d’un relief et c’est l’accident.
La vigilance est de tous les instants et la concentration souvent à son maximum.
Ils sont « maso » !
La fatigue peut apparaître rapidement et avec elle la perte de moyens. Il est fréquent de voir ces « baisses de régime » chez les pilotes, ainsi que les erreurs commises lors de ces périodes. Il faut s’alimenter, s’oxygéner, s’observer et être capable de simplifier son vol ou de l’interrompre.
Certains événements prévus ou imprévus peuvent réclamer du pilote un effort particulier, se « battre » pour remonter ou se vacher dans un champ difficile par exemple.
Dans ces conditions, il est important de réagir face au problème posé et se remobiliser pour réunir toute l’énergie et l’attention nécessaires à l’action.
Les doigts dans le nez
L’acquisition d’automatismes, la connaissance du site, l’accoutumance au milieu, l’entraînement, l’expérience sont les moyens dont nous disposons pour rendre notre activité moins consommatrice en énergie.
Les règles essentielles
1 Découvrez cette technique avec un instructeur
2 Elargir prudemment votre territoire
3 La témérité est un défaut mortel
4 Ne sous-estimez pas le danger objectif qu’induit le vol de pente
5 Soyez prudents
6 Regardez dehors.

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